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De la répétition à la scène

Fort de près de 30 ans d'expérience à la tête d'orchestres et de chœurs de tous horizons, je suis aujourd'hui ravi de partager avec vous le savoir accumulé au fil des années. À travers une série d'articles, je vous propose des réflexions approfondies sur le métier exigeant de chef d'orchestre ou de chœur, ainsi que des exercices pratiques pour vous accompagner dans votre parcours.

Que vous soyez débutant ou chevronné, j'espère que ces ressources vous apporteront les éléments nécessaires à votre progression. Vous y trouverez des conseils, des techniques et des perspectives qui, je l'espère, enrichiront votre pratique et nourriront votre passion pour la direction musicale.

Je tiens à préciser que les commentaires ne sont pas autorisés sur ce site.

Cependant, vous avez la possibilité de me contacter directement si vous souhaitez obtenir des informations supplémentaires sur une partition spécifique ou si vous êtes intéressé par une collaboration dans le cadre de masterclasses.

 

N'hésitez pas à me faire part de vos questions ou de vos projets ; je serai ravi de pouvoir échanger avec vous et de contribuer à votre développement artistique.

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Différences et similitudes entre la direction d’orchestre et la direction de choeur (2)

Dernière mise à jour : 18 mars




Un mantra qui me guide depuis mes débuts :

« Il n'y a pas de mauvais orchestre ou chœur, il n'y a que de mauvais chefs. »


Si vous dirigez un programme sans avoir accompli tout le travail préalable mentionné dans les cinq points précédents, il subsistera inévitablement une certaine confusion. Cela pourrait générer du stress pour vous et de l'inconfort pour les interprètes, sans qu'ils puissent nécessairement en comprendre la cause. On ne va pas au pupitre sans avoir travaillé en amont et sans le maîtriser. Il vaut mieux renoncer plutôt que prendre le risque de ne pas pouvoir assurer. Le chef doit être capable de tirer vers le haut tout ensemble qu'il dirige, qu'il soit amateur ou professionnel.


Quelles sont les différences ?


1. Les partitions : Un chef de chœur dispose d'un vaste répertoire a cappella, couvrant toutes les époques, et peut se contenter de diriger ce répertoire riche et varié durant toute sa carrière. Dans ce cas, sa principale préoccupation sera d'entendre les différentes voix du chœur, qu'elles soient à quatre ou huit parties, en double chœur, etc. Cependant, si le chef de chœur choisit un répertoire avec accompagnement de piano ou d'ensemble instrumental, il devra étudier ces parties supplémentaires avec la même attention. L'accompagnement peut être distinct ou doubler les parties vocales, mais il ne doit jamais être ignoré. Un chef de chœur qui se concentre exclusivement sur le chœur, au détriment de l'accompagnement, ne remplit pas correctement sa mission, car il néglige une partie essentielle de son rôle.


Un chef d'orchestre, en revanche, travaille avec des partitions plus complexes, car les parties instrumentales sont multipliées. Par exemple, pour une symphonie classique, une partition d'orchestre comprendra environ 12 lignes superposées (flûtes, hautbois, clarinettes, bassons, cors, trompettes, timbales, violons 1, violons 2, altos, violoncelles et contrebasses). Bien que cela puisse sembler difficile, certaines parties sont souvent doublées pour des effets de timbre, il suffit donc d'apprendre à identifier qui joue quoi.


Les principales différences résident donc dans la superposition des lignes à lire mais aussi dans la capacité à entendre les différents timbres de voix ou d’instruments. Le chef de choeur doit pouvoir lire simultanément en moyenne quatre à six lignes (comprenant le piano, par exemple), contre 12 en moyenne pour le chef d’orchestre, les 2 parties des instruments à vents étant souvent sur une même portée.


2. L’espace, le son et le timbre : Une autre différence notable réside dans la spatialisation des sons. Alors qu'un chef de chœur doit gérer un ensemble compact de choristes, formant un véritable mur sonore devant lui, le chef d'orchestre, lui, doit diriger un ensemble dispersé mais ordonné, s'étendant sur plusieurs mètres de profondeur. Cette disposition nécessite une vision sonore en plan étalé, contrairement au mur frontal d'un chœur.


La différence est significative, car le cerveau du chef d'orchestre doit être capable de dissocier les différents timbres au sein de l'orchestre pour pouvoir corriger ou ajuster les équilibres entre les parties. Même avec une oreille aiguisée, il n'est pas toujours aisé de dissocier les timbres des instruments, surtout lorsque le compositeur est un orchestrateur accompli. En revanche, pour un chœur, le timbre des voix devient rapidement familier, rendant sa gestion plus intuitive.

 
 
 

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