La posture et le geste (3)
- Lionel Gaudin-Villard
- 18 mars
- 2 min de lecture

De manière générale, il est essentiel de maintenir le corps le plus détendu possible afin d'éviter les tensions musculaires. Diriger un orchestre ou un chœur est un exercice physique exigeant, surtout lorsqu'on enchaîne de longues journées de répétitions et de concerts. Il est crucial de savoir s'économiser tout en donnant le meilleur de soi-même en permanence. De nombreux chefs d'orchestre ou de chœur souffrent de problèmes de dos, car diriger engendre inévitablement des tensions. Il est donc important d'apprendre à les anticiper et à les gérer pour pouvoir diriger le plus longtemps possible.
Ces deux exercices de respiration sont particulièrement efficaces pour se recentrer et être à l'écoute de son corps. Il est primordial d'écouter son corps, faute de quoi il risque de se manifester au moment le moins opportun.
Diriger un orchestre ou un chœur n'est pas seulement physique, c'est aussi une source de stress considérable en raison des responsabilités élevées : assurer le bon déroulement des répétitions et des concerts nécessite une grande concentration. Il faut savoir prendre du recul tout en restant attentif aux moindres détails, et transmettre par le geste, l'expression du visage et du corps, un maximum d'intention. Le corps dans son ensemble doit être au service de l'interprétation et non un obstacle.
En conclusion, il est crucial de rechercher une position la plus naturelle possible tout en étant pleinement conscient de son corps et de son ancrage. Sans cette conscience, il manquera un élément indéfinissable mais essentiel lors de la direction : un manque d'ancrage provocant du flou et une certaine légèreté dans la direction, qui ne correspondront probablement pas à ce que l'on souhaite exprimer.
Il est possible de ne pas se rendre compte de ce manque d'ancrage, mais on peut également ressentir une gêne dans sa manière de diriger, une sorte de conscience d'un obstacle qui empêche de s'exprimer pleinement. Dans ce cas, il peut être utile de demander le ressenti d’un musicien, ils perçoivent cette gêne, souvent de façon inconsciente. Il est donc essentiel de rester vigilant, de travailler sur soi et d’acquérir cette pleine conscience de notre ancrage.










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